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Anticancéreux oraux : état des lieux en Île-de-France

Mis à jour le 20 janvier 2017

Un état des lieux des traitements médicamenteux des cancers par voie orale a été réalisé conjointement par l’ARS Île-de-France et l’OMEDIT Île-de-France : cette étude est un préalable à la démarche d’amélioration des organisations hospitalières et ambulatoires qu’implique ce mode de traitement, dans le cadre du plan cancer 2014-2019.

Les anticancéreux oraux connaissent un essor considérable depuis l’apparition, dans les années 2000, des thérapies ciblées. Ils ouvrent la possibilité d’un « virage ambulatoire » dans le traitement du cancer. La coordination des acteurs de santé et l’information des patients sont indispensables pour limiter l’apparition des effets indésirables, améliorer leur détection et leur gestion et favoriser l’observance du traitement.

L’étude réalisée comporte deux volets :

  • une description de l’organisation de la prise en charge dans sept établissements de santé de la région,
  • une analyse de la consommation des anticancéreux oraux, délivrés en pharmacie d’officine, des patients résidant en Île-de-France en 2014.

Les conclusions de l’étude

  • les organisations hospitalières mises en place pour améliorer la prise en charge des patients traités par les anticancéreux oraux sont très hétérogènes. Elles ont cependant des objectifs similaires : éviter la survenue d’évènements indésirables, améliorer l’observance du patient et la coordination ville-hôpital.
  • les dépenses de l’Assurance maladie pour les anticancéreux oraux dispensés en ville, en Île-de-France, s’élevaient à 199 millions d’euros en 2014, dont 63 % de thérapies ciblées et 20 % d’antiandrogènes (hormonothérapie). Les thérapies innovantes, par voie orale, concernent encore un nombre réduit de patients (au total, 18 % des patients en bénéficient).
  • 80 % de ces prescriptions ont été réalisées dans les 3 départements (75, 92, 94) regroupant l’offre de soins en cancérologie (AP-HP ou Centres de lutte contre le cancer). Les anticancéreux oraux restent associés, pour la plupart, à une prise en charge hospitalière. Pour la dispensation de leurs médicaments en pharmacie d’officine, l’étude montre que les patients privilégient leur département de résidence même si la distance géographique entre le domicile et l’établissement hospitalier assurant leur suivi est parfois importante.

Cette étude a donné lieu à la mise en place d’un accompagnement pilote de trois établissements et des acteurs de la prise en charge ambulatoire de leur territoire, avec pour objectif l’amélioration du parcours du patient traité par anticancéreux oraux.

Ces travaux s’inscrivent dans la continuité de ceux engagés sur les parcours des patients traités par chimiothérapie intraveineuse dans le cadre du Projet Régional de Santé.

CouvAKO