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E-Learning – bonus entretien avec le patient

Témoignages de patients « Vivre la polypathologie et la polymédication »

Vivre les problèmes de coordination entre professionnels
Quand on a plusieurs prescripteurs
Quand on est hospitalisé pour un problème aigu
Vivre la gestion quotidienne des traitements
Oubli ou pas ?
Prendre le risque de « faire une pause »

Comment évaluer « la vraie vie avec les maladies et les médicaments »

1/ S’entretenir avec la personne en adoptant une attitude de non-jugement 

Ce que fait la personne est nécessairement la meilleure façon de faire de son point de vue. Votre objectif est de comprendre pourquoi et non pas de dire si c’est bien ou mal ou d’expliquer pourquoi elle devrait faire autrement.

2/ S’entretenir avec la personne en utilisant les techniques de l’écoute active et un langage simple

Ce n’est pas un interrogatoire, un discours explicatif ou une série de conseils. Ce que l’on cherche, c’est de comprendre le point de vue de la personne. On utilisera donc :

a) Des questions ouvertes

         – « Comment cela se passe avec vos médicaments? » plutôt que « Avez-vous des difficultés avec vos médicaments? »

         – « Quel(s) médicament(s) vous semblent inefficace(s) ou peu utile(s)? / Quels médicaments vous semblent difficiles à prendre et pourquoi? » plutôt que « Prenez vous bien tout vos médicaments? » /« vous arrive-t-il d’oublier vos médicaments? »

         – « Quels médicaments avez-vous du mal à supporter? » plutôt que « Avez-vous des effets secondaires? »

        – « Comment pourrait-on améliorer votre traitement? » plutôt que « Avez-vous déjà diminué ou augmenté les doses de vos médicaments? »

b/ Des reformulations

Exemple : si le patient dit « J’ai trop de médicaments à prendre » => reformulation par le professionnel: « Vous avez l’impression que certains de vos médicaments ne sont pas nécessaires »

c/ Un langage simple

– «Y a-t-il des médicaments que vous avez mal supporté ?» plutôt que « Avez-vous déjà eu un accident iatrogène ? »

En pratique : explorer l’observance

On ne va pas demander « est-ce que vous prenez bien vos médicaments ? », mais on va s’attacher à comprendre la (les) raison(s) qui explique(nt) les difficultés de prise de chaque traitement :

       – Médicament perçu comme inutile

      – Effet secondaire gênant

      – Modalités de prise mal comprises ou trop complexes ou entrainant trop de contraintes

      – Manque de stratégie pour valider si la prise de traitement a eu lieu ou non = la personne n’a pas de moyen de savoir si elle a pris ou non son traitement et prend le risque d’une double prise ou au contraire d’un saut de prise

      – Ras le bol

      – Problème de coûts du médicament

      – Problème d’accès aux médicaments…etc

En pratique : explorer l’automédication

On ne va pas demander « prenez vous des médicaments en plus de ceux que vous prescrivent les médecins ? », mais on va s’intéresser aux stratégies mises en place par la personne face aux grands symptômes pourvoyeurs de l’automédication :

Si la personne se sent écoutée sur ses symptômes, notamment grâce aux reformulations du professionnel de santé, la détection de l’automédication est facilitée. Les infirmières ont ainsi réussi à mettre en évidence l’automédication (et dans le cas de l’anxiété une stratégie non médicamenteuse) même sans utiliser de questions ouvertes parce qu’elles ont bien reformulé la problématique de la personne avant leur question sur l’automédication.